Par BRÄTTEMARK Oliver & DE SMET Manon
Avant tout, une petite mise au point…
Pourquoi ?
La plupart des migrants viennent à la recherche de meilleures conditions de vie. Ils fuient la pauvreté, cherchent un travail, rejoignent un parent… Et fuient le danger qu’il y a dans leur pays.
Qui ?
L’âge moyen des personnes immigrées est bien différent de ce que l’on pourrait penser. La moyenne d’âge est entre 20 et 30 ans.
Comment ?
Il existe différentes manières de venir en Belgique :
- En faisant une demande de permis avant de rentrer sur le territoire. L’ambassade du pays de destination (ou autre organisation ou camp de réfugiés) fait des vérifications. Elle doit ensuite être approuvée, mais attention ! En attendant leur réponse, ils ont des droits.
- Avec un permis d’études ou de travail qui assure une résidence. Leurs demandes prennent respectivement 3 mois et 4 mois à être acceptées.
- Avec un visa de courte durée, obtenu en 30 jours, qui est censé être valable 90 jours, mais beaucoup restent plus longtemps.
- Avec un visa de longue durée qui est géré par la législation nationale.
- Avec un permis pour rejoindre un proche, avec des preuves qu’ils sont de la même famille. Cette procédure peut prendre entre 9 et 12 mois.
- Certains pays acceptent aussi qu’ils demandent un permis sur le territoire même. Beaucoup de plaintes sont formulées, car les procédures peuvent prendre énormément de temps.
Sur base de l’interview de ALFRO MURICA Monica de la Legal pathways and integration, le 27/01/21
Interview d’Anne-Françoise Mortiaux, assistante sociale au centre Fedasil de Burdinne
À entendre dans cette interview : différence entre « migrant« , « demandeur d’asile » et « réfugié« , conditions d’accueil, profil des personnes qui arrivent en Belgique, rôle de Fedasil et du CPAS, aide de bénévoles, accueil scolaire, etc.
Le droit d’asile, c’est quoi ?
Vous avez sûrement déjà entendu parler du droit d’asile : c’est quand une personne a déjà formulé une demande (et qu’elle devient donc un « demandeur d’asile) mais ne peut attendre une réponse (pour obtenir le statut de réfugié ou être débouté, c’est-à-dire que sa demande est refusée) car il faut à tout prix fuir le danger.
Hélas, trop d’immigrés arrivent chez nous par des moyens douteux, qui ne sont pas considérés légaux par les gouvernements des pays d’accueil. Ils s’endettent parfois auprès de passeurs qui les font voyager de manières risquées pour leur vie. Certains atterrissent dans le trafic d’humains et peuvent finir dans le domaine de la prostitution contre leur gré.
Sur base de l’interview de ALFRO MURICA Monica de la Legal pathways and integration, le 27/01/21
Petites précisions sur leur vie en Belgique
La police est à la recherche de migrants qui sont illégalement sur le territoire. Mais les hôpitaux, écoles, etc. ne sont pas tenus de prévenir les autorités. En effet, l’école est obligatoire en Belgique et donc assurée à tout enfant.
Beaucoup de diplômes d’autres pays ne sont pas reconnus en Belgique et n’ont donc pas de valeur. En revanche, des pays comme l’Allemagne sont à la recherche de travailleurs qualifiés et essayent de trouver des solutions pour cette reconnaissance de qualifications.
Les personnes immigrées ont l’obligation de payer les taxes, mais évidemment, elles reçoivent de l’argent également. Ce n’est pas pour autant qu’il leur sera facile d’accéder au chômage. Après cinq ans passés en Belgique, un migrant peut devenir (sur demande) un résident officiel. La Belgique estime qu’une personne immigrée a exactement les mêmes droits qu’un Belge, elle a donc le droit à la sécurité sociale.
Beaucoup de droits essentiels comme le droit d’acheter des services et de posséder des biens sont gérés par des entités différentes.
Sur base de l’interview de ALFRO MURICA Monica de la Legal pathways and integration, le 27/01/21
Voilà notre enquête sur l’accueil des immigrés en Belgique. Merci d’avoir fait confiance à ActuCactus et à bientôt sur notre site !